Spoiler : c’est comme vivre dans un désert rouge… sans air, sans eau, sans plan B.
Tu ouvres les yeux. Il fait rouge. Le sol craque sous tes bottes pressurisées. Au-dessus de toi, un ciel brun sale, jamais bleu, jamais clair. Bienvenue chez toi : Mars, quatrième planète du Système solaire, et ta nouvelle adresse postale.
Mais vivre sur Mars, ce n’est pas juste planter un drapeau et poster une story. C’est survivre, chaque jour, dans un cauchemar minéral, où rien n’est fait pour toi. L’air est irrespirable 95 % de CO₂, aucune trace d’oxygène. Tu retires ton casque ? T’as 20 secondes avant que ton sang commence à bouillir. Littéralement.
Tu veux cultiver une salade ? Bonne chance. Le sol est toxique, l’eau est gelée dans les profondeurs, et le Soleil t’arrose avec des doses de radiation dignes d’un micro-ondes sans porte. Les tempêtes de poussière durent des semaines entières et peuvent engloutir des villes. Ah oui… il n’y a pas de villes. Juste des dômes pressurisés, à moitié enterrés, où chaque fuite d’air est une potentielle exécution lente.
Mais malgré tout ça… on y va. On rêve de s’y installer. Pourquoi ? Parce que Mars, c’est le symbole du recommencement. De tout construire depuis zéro. De réécrire l’histoire ailleurs. C’est une page blanche rouge.
Alors oui, vivre sur Mars, ce serait probablement horrible, stressant, lent, et silencieux. Mais pour une poignée d’humains, ce serait aussi le plus grand saut jamais tenté depuis qu’on a quitté la caverne.
Et puis bon… au moins là-bas, pas de moustiques.
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