Spoiler : ce ne serait pas un combat… c’est un massacre.
Imagine une arène. Au centre, un gorille adulte, mâle, dos argenté. En face, cent humains. Pas des soldats, pas des experts en arts martiaux. Juste des gens normaux : toi, moi, peut-être ton voisin et ta prof de maths du collège. Que se passerait-il vraiment si on lâchait 100 humains contre un seul gorille ?
À première vue, on se dit : “à cent contre un, ça passe.” Mais c’est mal connaître l’adversaire. Un gorille, c’est jusqu’à 200 kg de muscles secs, une mâchoire capable d’écraser des noix de coco, et une force estimée 10 fois supérieure à celle d’un homme bien entraîné. Il court à 40 km/h, grimpe, saute, frappe, mord… et surtout, il n’a aucun doute sur ce qu’il doit faire. Lui, il ne panique pas.
Les 100 humains ? C’est une autre histoire. Le premier réflexe de 90 % d’entre eux serait la fuite. Les dix autres ? Peut-être qu’ils tenteraient un truc. Mais comment veux-tu coordonner cent personnes qui n’ont aucun plan, aucune arme, juste des baskets, des cris et beaucoup trop de peur ?
Le gorille, lui, n’a besoin que d’une chose : un seul coup bien placé. Une claque peut fracturer une mâchoire, un bond peut écraser un thorax. Et pendant que les humains hésitent, hurlent ou cherchent leur téléphone, lui agit. Brutalement. Rapidement. Instinctivement.
Même avec la meilleure des volontés, le nombre ne suffit pas. Il faudrait une stratégie militaire, des pièges, des armes… et même là , ce ne serait pas garanti. Car face à une bête construite pour la survie brute, l’homme moderne n’est qu’un sac d’os nerveux avec un iPhone.
Ce combat n’en est pas un. C’est un fantasme d’internet, un mème devenu question de comptoir. Mais la réalité, c’est qu’on n’a jamais cessé d’être faibles face à la nature sauvage.
Alors, la prochaine fois que tu entends “à cent contre un, on gagne facile”, pense à ça : il suffit d’un seul gorille pour rappeler à cent humains qu’ils ne sont pas si puissants.
Et si vraiment tu veux avoir une chance… un pistolet fera l’affaire.