Et si les poissons volaient ? 🐟

Imagine un matin ordinaire
 sauf que tu lĂšves les yeux et tu vois une carpe koi passer lentement au-dessus de ta tĂȘte, comme un ballon. Bienvenue dans un monde oĂč les poissons volants sont la norme, oĂč les ocĂ©ans se sont Ă©levĂ©s dans le ciel, et oĂč l’eau ne coule plus vers le bas
 mais flotte au-dessus de nous. On y verrait des bancs de sardines glissant Ă  travers les nuages, des baleines gĂ©antes faisant de l’ombre aux toits, et des pieuvres planant doucement au-dessus des forĂȘts.

Dans cette rĂ©alitĂ©, les humains auraient dĂ» s’adapter. Les maisons seraient toutes Ă©quipĂ©es de toits Ă©tanches et renforcĂ©s, au cas oĂč un mĂ©rou un peu trop lourd viendrait s’écraser lors d’une mauvaise manƓuvre. Les parapluies ne serviraient plus contre la pluie, mais contre les Ă©claboussures d’écaille ou d’algues flottantes.

Les scientifiques auraient inventĂ© des filets aĂ©riens gĂ©ants, non pas pour pĂȘcher, mais pour rĂ©guler la circulation des espĂšces au-dessus des grandes villes. Des « aqua-feux rouges » clignoteraient dans les airs pour Ă©viter les collisions entre bancs de maquereaux et lignes d’avions de ligne. Car oui, dans un monde oĂč les poissons volent, l’aviation aurait Ă©tĂ© complĂštement repensĂ©e : les vols seraient dĂ©tournĂ©s Ă  cause des migrations de thons, et les radars adapteraient leur logiciel Ă  la dĂ©tection des nageoires.

La gastronomie aussi aurait changĂ© : il serait interdit de cuisiner un poisson volant sans autorisation spĂ©ciale, et les marchĂ©s aĂ©riens vendraient des sushis fraĂźchement pĂȘchĂ©s Ă  2 000 mĂštres d’altitude. Les pĂȘcheurs ? Ils grimperaient dans des montgolfiĂšres, Ă©quipĂ©es de cannes Ă  pĂȘche tĂ©lescopiques.

Les enfants ne rĂȘveraient plus de devenir astronautes, mais dompteurs de requins-nuages. Et les plongeurs ? Ce seraient les nouveaux explorateurs du ciel, Ă©quipĂ©s de bouteilles d’air
 pour ne pas suffoquer dans les courants secs de l’atmosphĂšre.

Et puis, Ă©videmment, on aurait peur des orages pas seulement pour la foudre, mais aussi parce qu’un groupe de barracudas pourrait bien tomber pendant un orage de turbulence.

Alors
 et si les poissons volaient ? Peut-ĂȘtre qu’on passerait notre vie les yeux vers le haut, Ă  chercher des Ă©toiles filantes en forme d’anchois.

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