
Un jour d’été, tu lèves les yeux vers le ciel. Il fait chaud, le ciel est bleu… et au lieu de voir des nuages gris ou blancs, tu aperçois de grosses masses roses, légères, filandreuses. Tu clignes des yeux. Pas de doute : ce sont bien des nuages en barbe à papa. Tu tends la main, tu goûtes. C’est sucré, ça fond sur la langue, et ça sent la fraise. Le rêve ? Peut-être pas.
Derrière cette image mignonne se cache un cauchemar pour la planète. Car dans la réalité, un nuage, c’est bien plus qu’un joli décor. C’est de la vapeur d’eau condensée, très légère, formée de micro-gouttes qui jouent un rôle crucial dans le climat. Si on remplaçait tout ça par du sucre filé… on aurait quelques (gros) problèmes.
D’abord, la barbe à papa fond très vite. Il faudrait que l’atmosphère soit ultra froide, sinon tout tomberait immédiatement sous forme de sirop collant. Ensuite, un nuage moyen pèse déjà plusieurs centaines de tonnes. Imagine maintenant ce poids… en sucre ! Bonjour les inondations de caramel.
Et les conséquences ? Pas très sucrées. Tu sors de chez toi et il pleut… du sucre. Les trottoirs deviennent des patinoires collantes. Les voitures restent collées à la route. Les vitres sont recouvertes d’un voile collant. Et dans les rues ? Des milliards de fourmis attirées par l’odeur. Ah, et j’ai failli oublier : le sucre est inflammable. Alors imagine un orage dans un ciel sucré. Pas top.
Finalement, mieux vaut garder nos bons vieux nuages, même gris. Ils sont utiles, légers, et ne bouchent pas les gouttières. Mais avoue : un petit bout de ciel à la fraise, juste pour goûter… tu dirais pas non, hein ?
Et toi, si tu pouvais créer un nuage comestible, tu choisirais quoi ?